14 octobre 2024
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Depuis mars 2020, la CGT Adecco était alertée par des centaines d’intérimaires qui avaient des fiches de paies inférieures au SMIC en activité partielle.
La direction nous répétait à tue-tête que c’était des situations isolées et qu’il fallait lui faire remonter les cas individuels.
Elle dût admettre à la presse qu’elle connaissait le problème depuis longtemps mais qu’elle attendait des explications plus précises du gouvernement pour faire l’écrêtement de la CSG.
Comme des camarades l'ont rappelé à la direction, cela n’a pas empêché Adecco de faire fructifier sur les salaires appartenant aux intérimaires.
La régularisation de l’écrêtement de la CSG s’élève à 2 millions, mais des intérimaires ont eu des pertes de revenus entraînant des conséquences sociales graves comme des expulsions de logement, des repas non pris...
Un autre problème grave concernant l’AP (Activité Partielle) a aussi été déjouée car elle était basée à hauteur de 7 h jour et non pas sur 151,67 h/mensuel donc au mois de février par exemple il manquait plus de 11 heures sur la paie.
Cela a permis à nos camarades de mettre la pression pendant le CSE poussant Adecco à prendre ses responsabilités sur l’égalité de traitement entre les intérimaires et les salariés des entreprises utilisatrices.
La direction s’est engagée à présenter un plan pour arriver à la parité de traitement qui ne l’oublions pas est inscrite dans la loi .
Nous avions déjà mené des actions interprofessionnelles pour démontrer que les intérimaires de la Poste ne touchent pas les primes qu’ils devraient recevoir.
La CGT Adecco avait déjà gagné une procédure de justice pour obliger Adecco à montrer ses accords d’entreprises comme avec la SMDC.
Malgré la condamnation par le tribunal il y a plus d’un an, Adecco n’a toujours pas régularisé la situation, ni payé ce qu’il doit aux intérimaires par peur de perdre un gros client.
Aujourd’hui Adecco s’engage à le faire dans le 15 jours.
Nous demandons aussi que les intérimaires puissent entrer en relation direct avec le siège car les agences ou ils sont rattachés sont souvent pied et main lier avec leurs clients et ne peuvent pas avoir le poids suffisant pour obtenir l’égalité de traitement.
Grace à l’implication forte de nos camarades, Adecco s'est vu obligé de revenir vers le CSE pour nous dire si elle donnerait une compensation pécuniaire pour les salariés ayant eu des agios à payer à leurs banque en raisons des manquements sur leur paies.
Les salariés des M.O (middle office) qui établissent les paies sont en sous effectif chronique engendrant de la souffrance et du mal être.
La nouvelle organisation du travail a désincarné leur fonction, car ils font du travail à la chaine. Il y a une équipe paye, une équipe contact client, une équipe régularisation.
Cela entraine aussi de la maltraitance car ils n’ont plus les compétences pour régler les situations problématiques rencontrer dans les agences.
Ce sont les actionnaires et les grands cadres sont les vrais voyous.
Nous appelons à mener une campagne de protestation publique par l’envoi de mails à la direction d’ADECCO, avec le message suivant :
Message à envoyer à :
- Gérald Jasmin (directeur d’ADECCO) :
gerald. jasmin@adeccogroup.com
- Christophe Catoir (PDG d’ADECCO) : christophe.catoir@adeccogroup.com
- Alexandre Viros (Directeur groupe France) : alexandre.viros@adeccogroup.com
Copie à CGT Adecco : contact@cgtadecco.fr