Été en intérim : quand le flou devient méthode

  • Moins de missions, moins d’informations, plus d’abus : l’été devient un terrain propice aux dérives dans l’intérim.
    Chez Adecco comme ailleurs, intérimaires et CDI Intérimaires subissent en silence les manœuvres estivales.
    La CGT déchiffre la stratégie.

    La saison estivale, censée être un moment de repos ou de respiration, se transforme pour beaucoup de salariés intérimaires en période d’ombre.
    Sous couvert de baisse d’activité, les agences rationalisent, éteignent les canaux d'information, suspendent les renouvellements sans justification, imposent des congés aux CDII ou laissent des heures s’évaporer sans rattrapage.
    Le tout dans un silence pesant.

    Adecco ne fait pas exception.
    Des dizaines de retours concordants font état d’intérimaires non reconduits sans motif formel, de congés « suggérés » devenus imposés pour les CDI Intérimaires, et d’un accès inexistant aux représentants du personnel pendant cette période.
    Pire : les heures travaillées avant ou après cette « trêve » estivale se voient parfois minorées, voire supprimées sous des prétextes flous.

    Ce n’est pas une désorganisation temporaire : c’est une technique éprouvée.
    Moins les salariés sont présents, moins ils peuvent faire valoir leurs droits.
    Moins ils sont informés, plus il est facile de les maintenir dans une précarité silencieuse.

    À la CGT Adecco, nous ne réduisons pas la voilure en juillet-août.
    Nos équipes restent mobilisées, nos contacts disponibles, nos alertes actives.
    Parce que vos droits ne prennent pas de vacances.
    Parce que l’été ne doit pas servir de prétexte à l’invisibilisation sociale.

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