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14 novembre 2025
Victoire chez MOWI : la CGT ADECCO et la CGT INTÉRIM imposent l’égalité ...
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Il y a 89 ans, les congés payés faisaient leur entrée dans le Code du travail.
Juin 1936 : sous la pression de millions d’ouvriers en grève, les accords de Matignon sont signés. Deux semaines de repos payé sont alors arrachées de haute lutte.
Pas négociées. Arrachées.
À une époque où patronat et gouvernement voyaient dans le repos un danger.
En 2025, alors que les congés d’été commencent, la CGT Adecco rappelle que ce droit ne s’efface pas avec la précarité.
Qu’un contrat d’intérim, aussi court ou fragmenté soit-il, ouvre les mêmes droits qu’un CDI dès lors qu’il y a travail effectif.
Les congés payés intérimaires se traduisent par une indemnité compensatrice de congés payés (ICCP), versée en fin de mission, et représentant 10 % de la rémunération brute totale.
Et pourtant, chaque été, des dizaines d’agences "oublient", minorent, ou retardent le paiement.
Certaines jouent sur les dates, d’autres sur le flou.
Intentionnellement ou non, c’est une violation de la loi.
Et chaque euro non versé est un euro volé.
La CGT Adecco appelle donc chaque intérimaire à :
– vérifier ses fiches de paie,
– demander ses ICCP,
– contester tout écart.
Et surtout, à nous contacter.
Car les congés payés intérimaires sont un droit universel. Il ne dépend ni du bon vouloir d’un manager ni du "contexte économique".
Le repos est un droit. Il n’y a pas de précarité qui le justifie.